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samedi 17 novembre 2012

Pollution visuelle



Définition:

La pollution visuelle est l'ensemble des dégradations infligées au paysage. Un sac plastique accroché aux branches d'un arbre est un exemple de pollution visuelle. Une série de panneaux de publicitaire également. Mais d'autres contraintes peuvent dégrader les paysages : les lignes à haute tension, les routes et autoroutes,..





NOM DU SITE: dijon-ecolo.fr
DATE SE CONSULTATION: 17/11/12

Pollution sonore


Le bruit est une des nuisances majeures de la vie quotidienne. Les nuisances sonores sont omniprésentes, et tout particulièrement dans les agglomérations. Elles proviennent des :
  • transports routiers
  • transports ferroviaires
  • transports aériens
  • bruits de voisinage
  • appareils professionnels et domestiques divers : tondeuse, marteau piqueur...
  • usines
  • etc
La pollution sonore est caractérisée par un niveau de bruit élevé au point d'avoir des conséquences sur la santé humaine et l'environnement : les nuisances sonores peuvent affecter la santé et la qualité de vie, avec des conséquences physiques et/ou psychologiques pour les hommes et les femmes qui les subissent, et affecter également la biodiversité.
Le bruit a des effets nocifs sur la santé humaine : stress, troubles du sommeil, effets sur le système cardio-vasculaire, immunitaire et endocrinien, conséquences sur la santé mentale...
Selon une étude réalisée auprès de 4391 personnes vivant en Ile-de-France, la prise de médicaments contre l'hypertension est 5,6 fois plus fréquente chez les hommes de 40 à 69 ans dont le domicile est survolé par des avions. La prise d'anxiolytiques et d'antidépresseurs est multipliée par 10 chez les femmes de 40 à 69 ans habitant dans un endroit très bruyant. Pour les femmes de 15 à 39 ans dont le domicile est survolé par des avions, la fréquence d'une hospitalisation est 5 fois plus importante que la normale.
Les nuisances sonores peuvent avoir des impacts très nocifs pour l'audition, et peuvent aboutir dans les cas les plus graves à la surdité, qui est définitive. Les surdités d’origine professionnelle constituent une des premières causes de maladie professionnelle en France, selon l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset).
Selon une étude de l'INSEE parue en 2002, ce sont le bruit, la sécurité et la pollution qui caractérisent le cadre de vie des ménages. 54 % des personnes interrogées se déclarent gênées par le bruit lorsqu’elles sont chez elles, 28 % le sont souvent et 26 % de temps en temps. Les transports sont la première source de bruit gênant. "Plus du tiers des ménages urbains qui habitent près d’une rue où le trafic est dense, d’une voie de chemin de fer ou d’un aéroport déclarent être souvent gênés par le bruit" explique l'INSEE.
Des mesures de lutte contre le bruit sont engagées par le ministère de l'écologie, axées sur 3 orientations principales :
  • l’isolation acoustique des logements soumis à un bruit excessif (50 000 logements sont concernés).
  • l’amélioration du dispositif de lutte contre le bruit au quotidien, notamment en termes de répression, de sensibilisation et de réglementation.
  • le développement de la cartographie du bruit.
Le bruit affecte également les espèces animales : les baleines et dauphins sont notamment menacés par la pollution sonore sous-marine : elle peut provoquer des modifications de comportements, et dans certains cas, l'échouage et la mort de certains cétacés






NOM DU SITE : Vedura

DATE DE CONSULTATION : 17/11/12

Pollution des océans et des rivières


Les océans, mers et rivières subissent des pollutions qui ont des conséquences graves et souvent irrémédiables sur la faune, la flore, et la qualité de l'eau.

Les origines des pollutions sont diverses :

  • Les pollutions aux hydrocarbures dues aux dégazages et les marées noires des naufrages de navires ou de pétroliers.
  • L'introduction d'espèces non indigènes par des navires qui rejettent l'eau de let (eau de mer collectée au départ du voyage pour lester la cargaison) : les espèces exogènes envahissantes se développent et menacent voire détruisent la faune et la flore locale.
  • La pollution d'origine tellurique, soit le déversement des eaux usées et des produits chimiques que les océans et rivières ne peuvent assimiler.
  • Les infiltrations de pesticides utilisés dans l'agriculture dans les nappes phréatiques et les cours d'eau souterrains.
  • Les émissions de gaz à effet de serreproduites par les activités humaines induisent le réchauffement climatique, et par conséquent l'augmentation de la température des océans. Quelques degrés de plus dans l'océan bouleversent les écosystèmes et les divers organismes marins, notamment le plancton, ce qui entraîne un effet négatif sur toute la chaîne alimentaire.

Une réglementation européenne en matière de pollution de l'eau existe, entre autres à travers la convention MARPOL, qui traite des pollutions liées aux hydrocarbures, produits chimiques, détritus et eaux usées.

Mais l'application des directives européennes n'est pas toujours effectuée : la France en est un exemple flagrant.
En 2008, elle n'a pas encore intégralement transposé la directive européenne de
traitement des eaux issues des stations d'épuration, datant de 1991.
Une centaine d'agglomération sont encore en infraction : les rivières de France sont donc polluées au-delà des seuils fixés par l'Europe.

 NOM DU SITE : Vedura

DATE DE CONSULTATION : 17/11/12

Pollution des sols


Causes et conséquences de la pollution des sols en France ; remédier à cette pollution dans une perspective de développement durable

Un sol pollué est un site présentant un risque ou des nuisances pérennes pour la santé de l'homme, les ressources biologiques, et les écosystèmes présents sur ce site.

Les dépôts de substances polluantes, les pratiques sommaires d'élimination des déchets, les infiltrations, l'utilisation de pesticides, d'engrais chimiques pour la culture du sol, l'épandage de produits chimiques, les retombées dues à des rejets atmosphériques sont à l'origine de ces pollutions.

L'impact des sols pollués concerne principalement les eaux souterraines et nappes phréatiques. La contamination des eaux souterraines est très difficile, voire impossible à nettoyer. L'eau ne peut plus être traitée et devenir inutilisable.

Le coût de l'assainissement des réserves d'eaux souterraines est extrêmement élevé. Les effets de la contamination souterraine migrent jusqu'aux cours d'eau ou lacs voisins.

Les industries qui polluent les sols ont aujourd'hui une loi restrictive : la loi du 30 juillet 2003, relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages et son décret d'application du 16 septembre 2005 modifient les conditions de cessation d'activité des installations industrielles, clarifiant les responsabilités en matière de remise en état du site.

En revanche, pour les agriculteurs-pollueurs, la législation demeure beaucoup plus floue. Les agriculteurs ont un énorme rôle à jouer dans la diminution des pollutions des sols.
L'
agriculture intensive et l'utilisation massive de produits phytosanitaires ont une responsabilité considérable dans ce domaine.

NOM DU SITE : Vedura

DATE DE CONSULTATION : 17/11/12

Pollution luminique


Les "villes lumières" ont été longtemps considérées comme les plus belles villes du monde, mais ce concept esthétique n'est plus d'actualité. A l'ère du réchauffement climatique et de la lutte contre les gaspillages d'énergie, les éclairages publics sont pointés du doigts pour la pollution lumineuse et les lourdes factures énergétiques qu'ils engendrent.

20 % de la planète subit la pollution lumineuse, et le halo lumineux en Europe augmente de 5 % par an. Cette forme de pollution encore mal connue a pourtant des répercussions considérables sur les écosystèmes et la santé humaine.


Les conséquences directe de l'excès d'éclairage sont :
  • la sur-illumination : création d'une luminescence anormale du ciel nocturne
  • l'éblouissement : trop forte intensité lumineuse
  • la lumière intrusive
Globalement, dans ces zones éclairées en permanence, la nuit n'existe plus. La nuit est pourtant un point essentiel du rythme naturel et de l'horloge biologique des espèces animales et végétales, et de l'homme.
La pollution lumineuse est une menace pour la biodiversité. La lumière bouleverse l'horloge biologique, les repères, les rythmes naturels, les modes de reproduction, d'alimentation ou de chasse. Elle perturbe de nombreuses espèces : chauves-souris, batraciens, reptiles, espèces aquatiques, tout particulièrement les insectes, et également l'espèce humaine.
Les éclairages sont un cause majeure de mortalité des insectes : ils déciment des colonies entières, modifiant par conséquent les écosystèmes et l'équilibre de toute la chaîne alimentaire.
Les oiseaux migrateurs, qui se déplacent majoritairement de nuit, s'orientent grâce aux étoiles. Les lumières artificielles telles que les tours ou les plates-formes pétrolières tuent plusieurs millions d'oiseaux par an, par collision, épuisement ou prédation.
Le changement d'intensité lumineuse bouleverse les relations proie-prédateurs, augmente l'activité nocturne de certaines espèces, peut stopper la reproduction notamment chez les batraciens, modifie la recherche alimentaire de micro-mammifères, ou repousse des espèces de mammifères terrestres, réduisant la superficie de leur habitat...
Les végétaux ont besoin de la nuit, qui conditionne leur fonctionnement et leur développement. Une surexposition à la lumière peut avoir des conséquences sur la germination, la croissance, l’expansion des feuilles, la floraison, et le développement des fruits.
L'homme souffre également de la lumière intrusive : au-delà d'être privé du magnifique spectacle des étoiles, et de la gêne ressentie par trop de lumière, un dérèglement nerveux et hormonal peut s'opérer.
Selon un communiqué du
ministère de l'écologie, la lumière artificielle pourrait être l’un des facteurs à l’origine de l’augmentation de l’incidence des cancers.
"Sous l'effet de la lumière artificielle, l'épiphyse (petite glande située dans le cerveau) diminue nettement la production de mélatonine - également appelée "hormone du sommeil" - dont les bienfaits seraient multiples : anti-vieillissement, frein au développement des tumeurs, stabilisateur de la tension, maintien de la libido..."
Des réglementations sur la pollution lumineuse existent déjà à l'étranger : certains états des Etats-Unis, la République Tchèque, le Chili, la Belgique ou encore la Grande-Bretagne régulent petit à petit l'éclairage public.
En France, le
Grenelle de l'environnement devrait faire appliquer une réglementation dans ce sens.

NOM DU SITE : Vedura

DATE DE CONSULTATION : 17/11/12



Pollution de l'air



Respirer un air propre et sans dangers pour la santé est un droit inaliénable pour tous les humains. Non seulement c’est quelque chose qui parait évident mais qui est aussi inscrit dans la législation de base des états.

Un des concepts épidémiologiques les plus utilisés aujourd’hui pour mesurer les effets à court terme de la pollution atmosphérique sont les études de série temporelles. Dans cette expérience on analyse les variations tout au long de l’exposition aux polluants dans une ville. Comme mesure de l’exposition aux polluants on utilise généralement les données des réseaux de surveillance de la pollution atmosphérique. Normalement on examine les variations quotidiennes dans les niveaux des polluants étudiés, durant un certain temps, et on analyse leur relation avec les variations journalières de mortalité, les admissions dans les hôpitaux ou les autres indicateurs de la santé publique. Un des avantages des études en séries temporelles qui analysent la même population sur toute une période, est que nombre de ces variables qui peuvent jouer un rôle en tant que facteurs de confusion au niveau individuel (tabagisme, régime, âge, sexe, travail, etc.) n’ont pas a être contrôlés, car ils se maintiennent stables au sein d’une même population.

Pour analyser les effets à long terme de la pollution on emploie des études de cohortes de la population, dans lesquelles s’effectuent un suivi systématique d’un groupe d’individus déterminé pendant une longue période (plusieurs années). Pour limiter le plus possible l’incidence d’autres facteurs (comme différents styles de vie, régime alimentaire, etc.) sur les résultats, dans certaines études on essaye de choisir un groupe d’individus homogène. Les effets à long terme s’analysent aussi dans des études transversales, dans lesquelles on compare les données obtenues dans des populations exposées à différents niveaux de pollution, en considérant que les niveaux actuels sont représentatifs de ceux qui existaient avant les mesures.

Polluants

 Les polluants les plus notables dans l’actualité sont les particules en suspension dans ses différentes tailles, le dioxyde d’azote (NO2) et l’ozone troposphérique, c’est-à-dire, celui qui se forme dans la couche la plus basse de l’atmosphère et est en contact direct avec les êtres humains.

Particules en suspension:

  Le terme « particules en suspension » embrasse un large spectre de substances solides ou liquides, organiques ou inorganiques, dispersées dans l’air, provenant de sources naturelles et artificielles. La taille des particules en suspension dans l’atmosphère varie dans quatre ordres de grandeur (quatre zéros), de quelques nanomètres à des dizaines de micromètres. Les particules en suspension de plus grande taille se forment normalement par le fractionnement de particules solides plus grosses.

De nombreuses études épidémiologiques mettent en évidence les graves effets sur la santé que comporte une exposition à la pollution par particules. Ces études montrent que la pollution par particules est liée à : l’augmentation de la mortalité, de la mortalité à cause de maladies respiratoires et cardiovasculaires, de la mortalité par cancer du poumon (chez les non fumeurs), des admissions dans les hôpitaux pour des affections respiratoires et cardiovasculaires, et de la perte de la fonction pulmonaire. De multiples études sur les effets à long terme ont estimés que l’exposition à des particules en suspension peut réduire l’espérance de vie entre plusieurs mois et deux ans. D’autre part, les études à long terme indiquent aussi que la mortalité est plus importante dans les tranches sociales plus défavorisée et avec un niveau éducatif plus faible (certainement dû aux différences nutritionnelles, une plus grande exposition aux polluants, moins d’accès aux traitements sanitaires, etc).

 Dioxyde d’azote:

   Le dioxyde d’azote (NO2) présent dans l’air des villes provient en grande partie de l’oxydation de l’azote, dont les sources principales sont les émissions provoquées par le trafic routier et aussi, dans certains cas par les centrales électriques.

C’est précisément la relation du NO2 avec d’autre polluants qui rend plus difficile établir des rapports de cause-à-effet dans les études épidémiologiques qui recherchent les effets sur la santé de l’exposition au NO2. Les effets directs du NO2 ont étés analysés dans des études toxicologiques d’expositions contrôlées. Ces études indiquent que le dioxyde d’azote a la capacité de déclencher des réactions inflammatoires dans les poumons, même dans des quantités inférieures à l’ozone. L’exposition au NO2 augmente aussi les réactions asthmatiques.

Ozone:

  L’ozone (O3) est un puissant agent oxydant qui se forme dans la troposphère (couche de l’atmosphère la plus proche de la surface terrestre) à travers une série complexe de réactions photochimiques dans lesquelles participent les radiations solaires, le dioxyde d’azote (NO2) et les composés organiques volatiles. Ainsi donc, il s’agit d’un polluant secondaire qui se forme dans l’atmosphère en présence des polluants primaires quand les conditions météorologiques y sont propices.

Les effets négatifs de l’ozone sur la santé sont dus à sa puissante capacité oxydante. De fortes concentrations d’ozone provoquent l’irritation des yeux, des mucosités et des poumons. Les études sur l’exposition contrôlée aussi bien sur des humains que sur des animaux ont démontré que l’ozone inhalé agit comme oxydant. La réponse à l’exposition à l’ozone peut varier d’un individu à un autre pour des raisons génétiques (gènes impliqués dans les mécanismes antioxydants) et par la présence d’affections respiratoires telles que des allergies ou de l’asthme, dont les symptômes sont exacerbés par l’ozone. L’accélération du rythme respiratoire augmente la quantité d’ozone qui entre dans les poumons. D’autre part les effets nocifs de l’ozone augmentent avec l’exercice physique. Plusieurs études épidémiologiques sur les effets de l’exposition à l’ozone à court terme, ont trouvé un rapport entre l’ozone et l’inflammation du poumon, les symptômes respiratoires, l’augmentation des traitements, la mortalité et la mortalité par affection respiratoire.

Autres polluants:

  L’anhydride sulfureux (SO2) est un gaz incolore et dont l’odeur aux propriétés asphyxiantes à occupé une place centrale dans les inquiétudes pour la santé dans les années 80. Il ne faut pas oublier que c’est un gaz irritant et toxique. L’exposition chronique au SO2 et aux particules sulfureuses est en corrélation avec un grand nombre de morts prématurées associées aux maladies pulmonaires et cardiovasculaires. L’effet irritant continuel peut causer une diminution des fonctions respiratoires et le développement de maladies comme la bronchite. L’exposition à des niveaux d’anhydride sulfureux très élevés peut être mortelle. L’exposition à 100 parties d’anhydride sulfureux pour chaque partie d’air (100ppm) est considérée comme un danger immédiat pour la santé et un danger mortel.

  Le plomb (Pb) est un des métaux lourds et comme les autres métaux, il se bioaccumule (il s’accumule avec le temps dans des organismes vivants) et il se bioamplifie (il s’accumule le long de la chaine trophique). Il produit un empoissonnement enzymatique et interfère dans certaines réactions essentielles pour les organismes vivants. Chez les enfants il a été mis en rapport avec les problèmes de développement cognitif, de mémoire, de concentration et du langage et dans les troubles des capacités motrices et de la vision de l’espace.

Le benzène (C6H6). C’est le composant décisif dans les composés organiques volatiles (COV). L’effet principal de l’exposition prolongée au benzène se produit dans le sang. Le benzène produit des altérations dans la médulle des os et peut provoquer une diminution du nombre de globules rouges, ce qui peut causer à son tour de l’anémie. Il peut aussi produire des hémorragies et affecter le système immunitaire, augmentant la probabilité de contracter des infections. Il s’accumule dans le foie, le placenta et la médulle osseuse. Dans des expositions élevées il produit des nausées, affecte le matériel héréditaire et il à été relié à des cas de leucémie et de cancer du poumon.

  Le monoxyde de carbone (CO) se produit par la combustion avec déficit d’oxygène et ses effets mortels dans de fortes concentrations sont bien connus. Quand une personne respire un air qui contient du CO, celui-ci déplace l’oxygène et prend sa place. L’hémoglobine prend le CO et le distribue au lieu de l’oxygène. Une ingestion de gaz de monoxyde de carbone non seulement empêche au corps d’utiliser correctement l’oxygène mais cause aussi des dégâts dans le système nerveux central. A de plus faibles doses il peut affecter la concentration et modifier le comportement.


NOM DU SITE: Ecologistas en acción

DATE DE CONSULTATION: 17/11/12

Pollution de l'eau


La pollution de l'eau est une dégradation physique, chimique, biologique ou bactériologique de ses qualités naturelles, provoquée par l'Homme et ses activités.
 Elle perturbe les conditions de vie de la flore et de la faune aquatiques; elle compromet les utilisations de l'eau et l'équilibre du milieu aquatique.
Quelles sont les différentes pollutions de l'eau ?
La pollution aquatique a pour origines principales :
  • l'activité humaine : pollution domestique
  • les industries : pollution industrielle
  • l'agriculture : pollution agricole
La pollution domestique
Provient des utilisations quotidiennes de l'eau à la maison : eaux des toilettes, eaux savonneuses rejetées avec les lessives, les bains ou la vaisselle, les produits versés dans les éviers...
A cela il faut ajouter les eaux usées rejetées (effluents) par les installations collectives, telles que les hôpitaux, les écoles, les commerces, les hôtels et restaurants, etc.
La pollution agricole
Les engrais et pesticides mal utilisés polluent les eaux souterraines (en s'infiltrant dans le sol avec l'eau de pluie et d'arrosage) et de surface (en ruissellant). L'emploi excessif d'engrais a fait sensiblement augmenter la quantité de nitrate dans les rivières et nappes phréatiques peu profondes.
Le nitrate est pourtant un élement naturel bénéfique intégré au cycle de l'azote et indispensable à la croissance des végétaux. Il est épandu sous forme organique (déjection animale : fumier, lisier) ou minérale (chimique). Un emploi excessif de nitrates déséquilibre ce processus : après l'épandage d'engrais azotés, l'eau de pluie, en s'infiltrant, entraîne dans sa course l'engrais que les plantes et les sols n'ont pu absorber. Cette charge azotée s'infiltre alors jusqu'aux réserves d'eau douce qu'elle pollue.
Il faut toutefois savoir qu'une concentration inférieure ou égale à 50 milligrammes de nitrate par litre d'eau est sans danger. Les sociétés de distribution d'eau veillent scrupuleusement à ne pas dépasser cette norme.

La pollution industrielle
Les rejets industriels sont caractérisés par leur très grande diversité, suivant l'utilisation qui est faite de l'eau au cours du process industriel.
Selon l'activité industrielle, on va donc retrouver des pollutions aussi diverses que :
- des matières organiques et des graisses (abattoirs, industries agro-alimentaires...)
- des hydrocarbures (industries pétrolières, transports)
- des métaux (traitements de surface, métallurgie)
- des acides, bases, produits chimiques divers (industries chimiques, tanneries...)
- des eaux chaudes (circuits de refroidissement des centrales thermiques)
- des matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets radioactifs)
Progressivement, des solutions sont mises en oeuvre afin de maîtriser le risque de pollution en zone de captation d'eau.
POLLUONS MOINS...quelques petits gestes faciles
  • les éviers, les cuvettes des WC et les égouts ne sont pas des poubelles ! Les cotons-tiges, tampons hygiéniques, emballages plastiques, produits toxiques, peintures, white spirit, huile de friture, huiles de vidange ... polluent les eaux domestiques. Collectez vos déchets liquides dangereux dans des récipients et ramenez-les dans un parc à conteneurs.
  • ne jetez pas vos médicaments dans l'évier ou les toilettes; apportez-les à votre pharmacien.
  • n'abusez pas de détergents (produits de vaisselle, lessive, javel wc...). Ces produits nettoient mais polluent aussi l'environnement. Limitez leur consommation ou utilisez de préférence des produits respectueux de l'environnement.



NOMDU SITE: Aquawal
DATE DE CONSULTATION : 17/11 /12



Les effets sur l'être humain



Eté comme hiver du nord au sud, les effets sur la santé du réchauffement sont déjà perceptibles comme en témoigne la récente canicule qui s'est abattue sur l'Europe en 2003. D'ailleurs, l'Organisation Mondiale de la Sainté vient de publier un ouvrage de synthèse intitulé « changement climatique et santé humaine ». Ainsi, l'augmentation de l'ozone dans l'atmosphère pourrait avoir des effets redoutables sur les maladies respiratoires comme l'asthme.
Par ailleurs, les pathologies liées à la climatisation, de type légionellose, devraient proliférer, tout comme celles responsables des intoxications alimentaires, de type salmonelles (provoqué par la rupture de la chaîne du froid). Aussi, les cancers de la peau sont en augmentation à cause du climat et des modes de vie.
Enfin, certains chercheurs prévoient une augmentation du nombre de personnes pouvant être touchées par le paludisme de 45% à 60% de la population mondiale du double fait de l'agrandissement de la zone touché par la malaria et de son essor démographique.

L'intensification des phénomènes extrêmes (canicules, crues, froid, tempêtes...) rend de plus en plus présentes les menaces climatiques qui pèsent sur les villes et oblige dès à présent à trouver des solutions. Par exemple, le goudronnage des surfaces met en place une bulle chaude autour des villes et les rend plus vulnérables à l'eau car toutes les surfaces sont imperméabilisées (en témoigne les inondations de l'année passée à Annonay). De plus, la climatisation reste le pire des remèdes car elle est vecteur de maladies et augmente la consommation d'énergie. La solution serait plutôt à trouver du côté des toits verts, des espaces verts, de la facilitation de la circulation de l'air (via de grandes  avenues), de la multiplication des surfaces réfléchissantes…
    Par ailleurs, la montée du niveau des océans de 9 à 88 centimètres    accélèrera l'érosion des côtes, ce qui amplifiera le recul des littoraux. Ainsi, le Bangladesh pourrait perdre 17% de son territoire, les pays bas, les basses îles, les deltas des grands fleuves (Gange, Nil...) et une quinzaine de mégapoles côtières seraient sérieusement menacées. Certes, mais ces effets néfastes pourraient être compensés soit par la croissance des coraux dans le cas des atolls coralliens du Pacifique - plusieurs mm par an - soit par l'apport d'alluvions dans le cas du delta des grands fleuves.
    
  Hélas, les coraux ont leur croissance ralentie due à la pollution des océans et pratiquement tous les grands fleuves ont leurs alluvions qui ne parviennent plus jusqu'au delta car ils s'emmagasinent dans de gigantesques barrages construits en amont. Le réchauffement global des eaux donnerait lieu à une augmentation du nombre de cyclones. Les moussons seraient plus intenses dans les régions tropicales. Il faut aussi considérer le problème du permafrost, dont le recul entraînerait une plus forte instabilité des versants, augmentant les divers risques d'éboulements de terrain et autres. Enfin, d'après le rapport du GIEC, le coût des dommages liés à une augmentation de 2,5 degrés est estimé à 1% du PIB pour les pays riches et serait supérieur à 2% pour les pays pauvres.

NOM DU SITE : La menace climatique

DATE DE CONSULTATION : 17/11/12

Imanol

Les effets sur l'environnement

Principaux effets sur l'environnement local

Certains composés participent à l’altération des matériaux : le dioxyde de soufre corrode et noircit les bâtiments. Les poussières issues principalement de la combustion de produits pétroliers ou des activités industrielles minières salissent et détériorent également les bâtiments, en lien avec l’humidité et les micro-organismes. Les végétaux peuvent également être détériorés par certains polluants : nécroses, croissance ralentie, acidification des écosystèmes, résistance diminuée… Certaines plantes peuvent d’ailleurs être utilisées comme indicateurs de pollution (lichens sensibles au dioxyde de soufre, tabac à l’ozone...) : c’est la biosurveillance.
Les pluies acides

Elles sont liées à certains polluants dits « acides » (SO2, NOx, HCl, HF) émis par les activités humaines. Ceux-ci retombent en partie à proximité des sources d’émission, mais aussi à des centaines, voire des milliers de kilomètres de leurs sources émettrices sous d’autres formes, notamment humides (pluies, brouillard, neige dans les pays froids...).
Pendant le transport, ces polluants subissent des transformations chimiques et il est impossible d’identifier avec certitude les sources d’émission. Les retombées acides ont un impact sur les matériaux (dégradation des édifices, façades…), et les écosystèmes (acidification des forêts, ou des cours d’eau...).


Effets à l’échelle planétaire

L’ensemble de notre planète est aujourd’hui concerné par les effets sur l’environnement de la pollution atmosphérique.
Le trou de la couche d'ozone
Le « trou » dans la couche d’ozone (appauvrissement de l’ozone stratosphérique). correspond à une diminution de la concentration en ozone de la stratosphère, notamment au-dessus des pôles, ce qui augmente le flux de rayons UV au niveau du sol.
L’ozone est en effet présent naturellement dans la haute atmosphère, vers 25 km d’altitude. A cet endroit, il est qualifié de « bon ozone », par opposition au « mauvais ozone »de la troposphère que nous pouvons respirer, et qui est considéré comme un polluant. En effet le « bon » ozone stratosphérique filtre les rayons ultraviolets du soleil et protège ainsi la vie sur terre.
Depuis la fin des années 70, une réduction régulière et saisonnière de la couche d’ozone stratosphérique a été mise en évidence. Les composés fluorés, et surtout les chlorofluorocarbures (CFC ou fréons) sont considérés comme les polluants majoritairement responsables de la dégradation de la couche d'ozone.
Ces composés ont été produits par l'homme pour être utilisés comme gaz propulseur dans les bombes aérosols ou comme gaz réfrigérant dans les équipements de réfrigération ou de climatisation. Ils sont également présents dans certains plastiques ou mousses.
Pour réduire cet impact, le protocole de Montréal a été adopté par la majorité des pays industrialisés. Cette démarche internationale vise à protéger la couche d’ozone en réglementant les émissions de substances qui l’appauvrissent.


Le dérèglement climatique

L’effet de serre est un phénomène naturel qui a permis l’apparition et le développement de la vie sur terre. Sans ce mécanisme, la température moyenne sur terre serait de-18°C au lieu de +15°C. Ce sont les gaz à effet de serre qui "piègent" les rayonnements que la terre émet après avoir été chauffée par le soleil.
Le réchauffement ou dérèglement climatique observé depuis environ 150 ans, est une amplification de ce phénomène. Celle-ci est attribuée à l’augmentation des concentrations de ces gaz dans l’atmosphère principalement du fait de l’activité humaine. Nous rejetons en effet beaucoup de ces composés, que ce soit dans l’industrie ou l’agriculture mais aussi par nos déplacements et notre consommation d’énergie et de matière en général. La moindre émission participe au réchauffement global puisqu’il s’agit d’une évolution à l’échelle planétaire avec des composés qui s’accumulent dans l’atmosphère pendant des années. Le principal gaz à effet de serre est le dioxyde de carbone (CO2) qui est rejeté par toute combustion de matière organique ou fossile et par certains procédés industriels.

D’autres composés participent de façon importante au phénomène :
• Le méthane CH4 (principalement émis par la décomposition des déchets, l’agriculture et l’industrie)
• Le protoxyde d’azote

NOM DU SITE: ACNUSA

DATE DE CONSULTATION: 17/11/12