Eté comme hiver du nord au sud, les effets sur la santé du réchauffement sont déjà perceptibles comme en témoigne la récente canicule qui s'est abattue sur l'Europe en 2003. D'ailleurs, l'Organisation Mondiale de la Sainté vient de publier un ouvrage de synthèse intitulé « changement climatique et santé humaine ». Ainsi, l'augmentation de l'ozone dans l'atmosphère pourrait avoir des effets redoutables sur les maladies respiratoires comme l'asthme.
Par ailleurs, les pathologies liées à la climatisation, de type légionellose, devraient proliférer, tout comme celles responsables des intoxications alimentaires, de type salmonelles (provoqué par la rupture de la chaîne du froid). Aussi, les cancers de la peau sont en augmentation à cause du climat et des modes de vie.
Enfin, certains chercheurs prévoient une augmentation du nombre de personnes pouvant être touchées par le paludisme de 45% à 60% de la population mondiale du double fait de l'agrandissement de la zone touché par la malaria et de son essor démographique.
Par ailleurs, la montée du niveau des océans de 9 à 88 centimètres accélèrera l'érosion des côtes, ce qui amplifiera le recul des littoraux. Ainsi, le Bangladesh pourrait perdre 17% de son territoire, les pays bas, les basses îles, les deltas des grands fleuves (Gange, Nil...) et une quinzaine de mégapoles côtières seraient sérieusement menacées. Certes, mais ces effets néfastes pourraient être compensés soit par la croissance des coraux dans le cas des atolls coralliens du Pacifique - plusieurs mm par an - soit par l'apport d'alluvions dans le cas du delta des grands fleuves.
Hélas, les coraux ont leur croissance ralentie due à la pollution des océans et pratiquement tous les grands fleuves ont leurs alluvions qui ne parviennent plus jusqu'au delta car ils s'emmagasinent dans de gigantesques barrages construits en amont. Le réchauffement global des eaux donnerait lieu à une augmentation du nombre de cyclones. Les moussons seraient plus intenses dans les régions tropicales. Il faut aussi considérer le problème du permafrost, dont le recul entraînerait une plus forte instabilité des versants, augmentant les divers risques d'éboulements de terrain et autres. Enfin, d'après le rapport du GIEC, le coût des dommages liés à une augmentation de 2,5 degrés est estimé à 1% du PIB pour les pays riches et serait supérieur à 2% pour les pays pauvres.
NOM DU SITE : La menace climatique
DATE DE CONSULTATION : 17/11/12
Imanol
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